
Évoluant dans l’univers de la peinture depuis son enfance, Gregory Robin développe
et manifeste très tôt une sensibilité visuelle. Batteur pendant une dizaine d’années au
sein de plusieurs groupes, il lâche les baguettes pour l’appareil photo au début des
années 2000.
Parallèlement à ses expositions personnelles, des portraits pour l’essentiel, il se
spécialise dans la photographie de concert. Sa recherche visuelle le guide vers d’autres
médiums comme le super 8, avec lequel il fait ses premiers pas derrière la caméra.
À partir de 2007, il se consacre entièrement à la réalisation. La musique et la photo,
le rythme et l’image lui permettent de tout conjuguer dans la réalisation. Portraitiste dans
l’âme, il s’exprime à travers des documentaires de création, avec une prédilection pour
les univers marginaux ou les personnages fragiles. Son intérêt à manipuler les genres le
pousse à conférer au réel un style parfois proche de la fiction.
En 2016, il signe sa première fiction, “Le fils de quelqu’un”, dans laquelle on retrouve
les thèmes qui lui sont chers. Parallèlement à cela, il continue de réaliser de nombreuses
formes courtes pour la musique et le spectacle vivant, ainsi que des travaux
expérimentaux.
